

24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
Impériale jusqu'à présent sur le piégeux tracé du Mans, Kawasaki occupait encore la tête de la 48e édition des 24 Heures motos dimanche, au lever du jour.
La lumière a eu toutes les peines à percer le ciel couvert manceau, qui a toutefois préservé les pilotes de la pluie durant une bonne partie de la nuit. A 07h00, la Kawasaki N.11 du Webike Trickstar, en tête depuis samedi soir, devançait toujours la Yamaha N.7 du YART, reléguée à trois tours.
Derrière, la Honda N.5 du F.C.C TSR Honda France, troisième jusqu'au petit matin, s'est fait surprendre par une courte averse. A l'entame de la 16e heure de course, elle pointait à 30 tours de la tête de l'épreuve après avoir chuté vers 05h15 et a perdu beaucoup de temps pour être réparée.
Même mésaventure pour la BMW N.37 du Motorrad World Endurance Team, partie à la faute. La moto allemande, restée en piste, a profité des déboires de la Honda pour récupérer sa troisième place. Elle devançait à 07h00 une autre BMW, la N.6 de l'équipe ERC Endurance, quatrième.
La nuit a été marquée par l'intervention de la voiture de sécurité, déployée afin de nettoyer le circuit puisque plusieurs pilotes ont terminé au tapis, au même endroit à quelques secondes d'intervalles.
La course a de nouveau été neutralisée moins de deux heures plus tard, la faute cette fois à la casse d'un moteur qui a répandu de l'huile sur la piste.
- Chutes en pagaille -
Jusqu'à tard dans la soirée de samedi, les chutes se sont enchaînées sur une piste rendue piégeuse par la pluie tombée plus tôt dans la journée. Pour l'heure, la Kawasaki N.11 est l'une des seules motos à ne pas être partie à la faute. De bonne augure pour la victoire ?
Si elle venait à s'imposer, elle permettrait au constructeur japonais de rejoindre Suzuki au palmarès des "24 Heures", avec 15 victoires, tandis que son pilote français Grégory Leblanc deviendrait le premier à signer six succès sur l'épreuve (après 2010, 2011, 2012, 2013 et 2016).
La moto gagnante de l'édition 2024, la Suzuki N.1 du Yoshimura SERT a subi une série de déconvenues, dont la première dès les premières minutes de la course peu après 15H00, quand son pilote Français Gregg Black est tombé alors qu'il était en tête.
Ramenée aux stands plusieurs fois, la monture a pu être réparée avant d'entreprendre une remontée qui l'amenait en 8e position dimanche matin, à 29 tours de la Kawasaki N.11.
L'équipe dirigée par le Français Damien Saulnier est arrivée en Sarthe avec l'ambition de remporter une deuxième victoire de rang sur la célèbre course pour faire honneur à son statut de numéro 1.
Au total, 53 équipages - dont 18 dans la catégorie reine et 31 en Superstock, où s'alignent des engins plus proches de la série - se sont élancés samedi à 15h00 sur le circuit Bugatti, théâtre de la manche inaugurale du championnat du monde EWC.
Les rares femmes engagées sur l'épreuve n'ont pas eu beaucoup de chance puisque les Françaises Mélodie Coignard et Amandine Creusot, coéquipières dans l'équipe AG Racing au côté de William Wallart et Maxime Verger, ont été les premières à abandonner samedi soir.
Mélodie Coignard est lourdement tombée sur une piste mouillée, qui devrait encore l'être d'ici l'arrivée à 15h00.
K.Pono--HStB